Ali Bongo Ondimba...Nzanfe Fe

Toute les informations pour bien faire votre bon choix du 30 août.

posté le 25-07-2009 à 01:35:59

Ali Bongo Ondimba disposerait d’atouts susceptibles de garantir le changement au Gabon


LIBREVILLE, 20 juillet (Infosplusgabon) - Le candidat Ali Bongo Ondimba est considéré par ses pairs comme une personnalité dynamique capable d’imprimer de nouvelles réformes et de fixer pour le Gabon, le cap pour une nouvelle ère plus respectueuse du bonheur des populations mais également de développer les infrastructures routières qui font défaut dans un pays producteur de pétrole profondément touché au cours de ces dernières années par le chômage et la montée des revendications sociales.

Déjà à l’entame de ce congrès dominé par l’investiture attendue d’Ali Bongo, « le plus dynamique, le plus enclin aux changements utiles », selon le Secrétaire général du PDG qui a précisé que « ce Congrès (...) est d’une grande portée parce qu’il a lieu juste au moment où notre Parti doit faire face aux défis d’emporter cette élection présidentielle pour poursuivre et améliorer sereinement, la noble et exaltante œuvre de notre Président Fondateur, le développement de notre pays, le Gabon ».

Poursuivant son propos, Faustin Boukoubi, optimiste, a réaffirmé que « nous envisageons l’avenir avec sérénité et confiance. Notre expérience, les enseignements que nous tirons du passé, de nos réussites, mais aussi de nos échecs, aucun humain n’étant infaillible, font des cadres du PDG, les acteurs politiques les plus aptes à assurer la plus haute fonction de l’Etat ».

« Nous n’avons pas peur d’engager des changements ! Nous changerons ce qui n’a pas marché, nous consoliderons et améliorerons les nombreux acquis qui font la fierté des Gabonais », a dit M. Boukoubi.

« Contrairement à nos détracteurs, nous ne partirons pas de zéro, nous ne tâtonnerons pas. Nous irons de l’avant, la tête haute. Ensemble nous réussirons à relever le défi du développement, sans trahir la mémoire de notre Président Fondateur, Omar BONGO ONDIMBA. Ensemble, nous gagnerons ! », s’est engagé Faustin Boukoubi.

"Ses prédécesseurs à la tribune, la présidente de l’Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG), Angélique Ngoma, le président de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG), Philipe Nzengué Mayila, les délégués des fédérations provinciales du PDG et plus d’une vingtaine de partis amis ont, unanimement, pris l’engagement « ferme » d’apporter leur soutien à Ali Bongo Ondimba pour une victoire « sans bavure » au rendez-vous du 30 aout 2009, rapporte la direction du parti.

(Infosplusgabon 20/07/2009)

 

FIN/IPG/PKL/2009

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posté le 25-07-2009 à 01:29:53

Madame Denise Mekam’ne, membre du Comité permanent du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) vote ABO

Il faut que chaque héritier d’Omar Bongo Ondimba rende des comptes », Denise Mekam’ne

Libreville, 24 juillet(GABONEWS)- Madame Denise Mekam’ne, membre du Comité permanent du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), par ailleurs ministre des Affaires sociales a déclaré, ce vendredi, lors d’une rencontre avec la presse nationale et internationale, que « chaque héritier » du défunt président Omar Bongo Ondimba devait « rendre des comptes ».

 

« Vous savez aujourd’hui, tous les candidats se réclament d’Omar Bongo Ondimba », s’est étonnée Denise Mekam’ne qui s’est, en outre interrogée : « Aujourd’hui, c’est ce que tout le monde dit : nous assumons l’héritage, nous avons un héritage commun. Mais, est-ce que nous l’assumons réellement tous ? »

« Puisque si nous assumions tous cet héritage, certains ne se seraient pas mis en marge de ce que le PDG fait. Il faut être logique avec soi-même. Vous ne pouvez pas dire que vous assumez l’héritage d’Omar Bongo Ondimba, mais en même temps, vous vous soustrayez de la structure qu’il a mise en place, donc le PDG qu’il a fondé », a observé madame Mekam’ne, sans pour autant écarter le risque de brouillage du signal qu’émettra le PDG durant la campagne électoral à venir par les ‘’ex-camarades’’.

« Evidemment, on peut penser à un brouillage de messages. Mais le gabonais n’est pas dupe. Il saura reconnaître ceux qui disent la vérité et ceux qui essayent de la maquiller. En même temps, ils vous disent que nous nous allons poursuivre le programme de société du Président Omar Bongo, m ais dans le même temps, ces personnes vous disent que le gabonais est pauvre, on a mal distribué. Ils critiquent en même temps ce qu’ils assument », a-t-elle conclu.

« Au PDG peut-être j’y retournerais. Je ne fais pas du cinéma. Mon projet de société se fondera sur les ‘’ actes pour le Gabon’’ porté par le président Bongo à la présidentielle de 2005 avec une petite nuance » avait soutenu, mardi dernier l’ancien premier ministre, Jean Eyéghé Ndong, l’un des candidats indépendants au scrutin d’août, transfuge du Parti Démocratique Gabonais.

Dans le même sillage que monsieur Eyéghé Ndong, Camisir Oyé Mba, ex-chef du gouvernement et André Mba Obame, ancien ministre, en course pour l’élection présidentielle, se réclament d’être porteurs de l’héritage du président fondateur du PDG.

Dans cet optique, le spectre du télescopage de programmes de ces prétendants à la fonction présidentielle, semble réel, a reconnu Denise Mekam’ne en invitant, toutefois, « tout ceux qui croient au projet de société du PDG, toujours debout, à se mobiliser autour du candidat Ali Bongo Ondimba » dont la « main demeure tendue ».

Jeudi, la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente a retenu 23 prétendants au fauteuil présidentiel avant la décision définitive de la Cour Constitutionnelle

GN/09

 
 
Article Publié le:   24/07/2009  à:   23:18:09  Par: GABONEWS (Gabonews.ga)
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posté le 25-07-2009 à 01:24:42

Madame Laure Olga Gondjout, ministre de la Communication, membre du Bureau politique de la première formation politique du pays vo



Libreville, 24 juillet (GABONEWS) – Le maintien dans l’équipe gouvernementale de deux des candidats à présidentielle du mois d’août prochain, la pléthore de prétendants à la magistrature suprême ont été, entre autres, évoqués devant la presse ce vendredi par madame Laure Olga Gondjout, ministre de la Communication, membre du Bureau politique de la première formation politique du pays.

 

Question : - Madame le ministre, vous avez été maintenue dans le nouveau gouvernement que nous appelons Biyoghé Mba I. Au lendemain de la formation de cette équipe, l’opinion s’interroge notamment sur le maintien de deux candidats à la présidentielle de la fin du mois d’août prochain. Quelle explication peut-on donner à cet état de fait ?

Laure Olga Gondjout : - D’abord, je me réjouis que vous parliez du gouvernement Paul Biyoghé Mba I. Ce qui veut dire qu’au soir du 30 août, il y aura un gouvernement Paul Biyoghé Mba II.

Vraiment, vous me donnez l’occasion de célébrer par anticipation la victoire du Parti Démocratique Gabonais auquel j’appartiens.

Maintenant, en parlant du PDG, il ne vous a pas échappé que la majorité à l’Assemblée est celle du Parti Démocratique Gabonais et que c’est le parti majoritaire à l’Assemblée nationale qui désigne le premier ministre.

Donc, le gouvernement actuel est un gouvernement du PDG. M. Paul Biyoghé Mba a proposé à Madame le Président de la République une équipe gouvernementale, une équipe de combat pour assurer le processus électoral qui va aboutir à l’élection du Président de a République.

M. Ali Bongo Ondimba qui est le candidat du PDG à l’élection présidentielle n’a commis aucun impair en matière de procédure, et aucun texte législatif n’empêche tout candidat à l’élection présidentielle d’occuper une fonction gouvernementale, que ce soit bien dit.

M. Ali Bongo Ondimba est une valeur sûre qui a un bilan positif de son action à la tête du ministère de la Défense et le premier ministre ne pouvait pas se passer de cette valeur sûre.

Nous parlons aujourd’hui d’une armée en OR, une armée opérationnelle et républicaine. Nous avons un hôpital militaire, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIABO) où moi-même, je suis une patiente assidue et j’apprécie la qualité des prestations qu’offre cet hôpital.

Nous avons le Prytanée militaire qui est un centre d’excellence désormais en raison de la qualité des enseignements et surtout et du choix démocratique des élèves qui doivent donc y fréquenter et j’en passe.

Et puis, je pourrais même vous dire qu’ à l’époque où j’étais ministre des Affaires étrangères, avec lui ministre de la Défense, nous sommes allés défendre auprès de l’Union européenne le maintien de l’opérationnalité des aéroports du Gabon parce que nous étions frappés d’une sanction.

C’est-à-dire que l’Union européenne menaçait de fermer tous nos aéroports et d’interdire tous nos avions de décoller du territoire gabonais parce que certaines normes en matière de sécurité aérienne n’étaient pas respectées.

Nous sommes allés ensemble défendre ce dossier. Moi en tant que ministre des Affaires étrangères parce que c’était une question diplomatique, mais, lui en tant que ministre de la Défense donc il est allé défendre les intérêts du pays, il pouvait ne pas y aller.

Nous étions accompagnés du ministre du Transport bien sûr, qui était le ministre du secteur, mais il aurait pu ne pas venir.

Mais, il s’est dit que là, c’est quand même la défense des intérêts nationaux, ‘’je vais accompagner le ministre des Affaires étrangères et le ministre des Transports’’ et je peux dire que sa participation a été appréciée.

Le premier ministre ne pouvait pas se passer d’une telle valeur au sein du gouvernement, aucun texte ne l’empêche d’être candidat à la présidentielle. Le gouvernement actuel est le gouvernement du Parti Démocratique Gabonais et il est le candidat du Parti Démocratique Gabonais.

En plus, nous avons une autre valeur, moins sûr pour nous PDG, qui est le ministre Pierre Claver Maganga Moussavou qui n’a pas décliné l’offre que lui a faite le premier ministre à rester au gouvernement pour assurer le suivi des examens scolaires de façon à ce que les élèves qu’il a suivis, depuis quelques temps, puissent terminer brillamment leurs épreuves.

Donc, voilà un peu pourquoi le premier ministre a maintenu aussi bien messieurs Ali Bongo Ondimba que Pierre Claver Maganga Moussavou.

Maintenant, les autres qui n’ont pas été maintenus, ont démissionné. Ils se sont exclus du Parti en se portant candidats à l’élection présidentielle en qualité d’indépendants.

Le PDG a ses règles. Nous ne pouvions pas les maintenir au gouvernement alors que là, ils venaient de violer la règle, le règlement. Je pense que ce n’était qu’un moment d’égarement et que ces compatriotes avec lesquels nous avons eu à collaborer, un jour, reviendront comme d’autres l’ont fait en son temps.

Q : - M. Maganga Moussavou demeure au gouvernement par contre un autre candidat Paul Mba Abessole lui en est sorti, quelle explication apportez-vous ?

LOG : L’explication que je peux aussi apporter est qu’il y avait une charte qui constituait la charte de la majorité présidentielle.

En se portant candidat à l’élection présidentielle, le Vice premier ministre, Paul Mba Abessole, sortait ainsi de la charte de la majorité mais le premier ministre n’en a pas tenu compte. Il lui a proposé de faire partie de l’équipe gouvernementale et il a décliné l’offre pour se rendre plus disponible.

Q : - Comment éviter toute polémique autour de la présence, au sein de l ‘équipe gouvernementale, des candidats à une élection majeure comme la présidentielle ?

LOG : - Oui, c’est certain, vous savez que là c’est une élection exceptionnelle, une élection anticipée. Jamais nous n’avions connu un tel cas de figure et c’est sûr que le législateur tirera les enseignements de l’organisation de cette élection pour toiletter les textes, pour fixer d’autres critères notamment la compatibilité de la fonction gouvernementale avec celle de candidats à l’élection présidentielle et d’autres élections politiques. Ce sont des dossiers effectivement qui seront sur la table du gouvernement après l’élection présidentielle lorsque l’Assemblée reprendra ses travaux.

Q : - Mme le ministre, la présidentielle à venir voit finalement 23 candidats sur la ligne de départ. L’opinion estime que « c’est trop ». Est-ce le signe de la vitalité de la démocratie gabonaise ?

LOG: - Oui, je peux dire c’est un signe de la vitalité de la démocratie gabonaise. Mais moi, quand même, je suis interpellée par cette pléthore de candidats. Et quand je parlais tout à l’heure de toilettage des textes, je crois que quelque part le législateur devra fixer des critères pour être candidat à l’élection présidentielle.

Parce que l’élection présidentielle est une chose tout à fait sérieuse. 23, c’est trop. J’espère et je compte sur la sagesse habituelle de la Cour Constitutionnelle pour opérer un choix savant de manière à réduire ce nombre.

Moi en tant que ministre de la Communication, je ne vous dis pas les difficultés d’ordre matériel et technique que je vais avoir pour couvrir la campagne des différents candidats à l’élection présidentielle.

23 candidats supposent 23 équipes de journalistes et cadreurs pour suivre la campagne des différents candidats à ce scrutin.

L’autre difficulté, c’est la faiblesse démographique du Gabon. 23 candidats pour près de 1 million 600.000 habitants. Est-ce qu’on est sérieux ?

Je ne savais pas que le Président El Hadj Omar Bongo Ondimba avait autant d’héritiers parce que la plupart d’entre-eux se réclame de son héritage.

Mais, s’ils se réclament de son héritage je crois que c’est dans les rangs du PDG, le Parti Démocratique Gabonais qui est sa création, qui est son œuvre qu’ils doivent venir exercer cet engouement qu’ils ont pour une meilleure présidence, pour une meilleure gouvernance du Gabon comme ils le prétendent.

Et puis, de ces 23, de ces 22 autres candidats, parce qu’il ne vous a pas échappé que je suis quand même ministre du Parti Démocratique Gabonais, pour les 22 autres, je ne vois pas moi leur projet de société pour ceux qui en ont, pour ceux qui ont esquissé des idées de projets, ce qu’ils vont apporter de plus au peuple gabonais.

Qu’il y ait peut être 3, 4 candidatures à l’élection présidentielle, de toutes les façons, on a eu en 93 et 98 jusqu’à 13 candidats. En ce qui nous concerne, nous, Parti Démocratique Gabonais, il est certain que par la qualité de notre projet de société, par la prestance de notre candidat, son expérience, son bilan positif, le score sera assuré.

Q : - Mme le ministre, cette pléthore de candidatures n’est-elle pas aussi due à la modicité du cautionnement au Trésor Public à savoir 5millions de francs CFA?

LOG : - Moi je suis tout à fait d’accord avec vous. Et quand je vous parlais du législateur et de la réforme du code électoral, ce sont des critères qu’il faudra intégrer. Parce que maintenant 5 millions, c’est facile à réunir effectivement. Le législateur fixera un montant qui permettra de rehausser le niveau du candidat à l’élection présidentielle.

Q:- Ne pensez-vous pas qu’il y a un risque de prendre des mesures impopulaires qui pourraient se retourner contre le législateur ?

LOG: - Je ne pense pas. Ce n’est pas faire de l’élitisme que de dire qu’il faut améliorer les conditions à la candidature de l’élection présidentielle.

Simplement, je dis que c’est une chose sérieuse et je voudrais quand même ce soit des personnes qui ont une certaine envergure, qui ont un certain bilan politique et qui puissent accéder à cette position. Vous comprenez ?.

23 candidats, il y en a qui sont de parfaits inconnus. Vous pensez vraiment que le peuple gabonais pourra leur apporter son suffrage ? Je ne crois pas.

Nous avons besoin aujourd’hui d’un candidat qui rassure, un candidat qui va poursuivre l’œuvre de développement, un candidat qui va améliorer l’offre de santé, l’offre d’enseignement, qui va assainir le climat des affaires, un climat des affaires qui va permettre un retour massif d’investisseurs, qui va permettre aux promoteurs gabonais de pouvoir compétir ici avec des investisseurs étrangers.

Il faut l’émergence d’hommes d’affaires gabonais véritables. Autant de choses que promet le candidat que le Parti Démocratique et qu’il a proposé de réaliser.

Q : - Concernant la couverture médiatique de la campagne en vue de la présidentielle, quelles dispositions avez – vous arrêté au Ministère de la Communication ?

Q: - Tout d’abord, c’est une innovation. Nous voulons mettre une équipe de journalistes derrière chaque candidat, accorder une meilleure visibilité à la campagne de chacun des candidats pour que le peuple gabonais soit mieux informé, mieux édifié sur la capacité de chacun des candidats. C’est notre rôle, une mission républicaine.

D’autre part, nous allons devoir communiquer d’avantage, informer quotidiennement l’opinion sur le déroulement de la campagne.

Au niveau de la formation des journalistes, en étroite collaboration avec le Conseil National de la Communication, nous allons organiser un séminaire, pour les journalistes qui vont couvrir l’élection présidentielle.

Nous allons permettre également l’arrivée ici de journalistes étrangers pour travailler en toute indépendance lors de la campagne électorale.

J’évoquais les difficultés à couvrir la campagne, nous allons également mutualiser les équipes de journalistes et peut être aussi passer des partenariats avec des télévisions privées de façon à ce que nous puissions couvrir l’ensemble du territoire, que tous les gabonais puissent avoir le même niveau d’information en ce qui concerne le déroulement de la campagne électorale. Voilà à peu près ce que nous proposons.

Mais je ne peux m’empêcher de dire quand même à cette occasion : respect de la déontologie.

Je voudrais que les journalistes proscrivent tout discours injurieux, tout discours de haine, tout discours d’incitation à la violence. Tout ce que je leur demande, c’est de restituer l’information.

De couvrir de manière tout à fait professionnelle et républicaine la campagne électorale. Et ils en sortiront gagnants.

Q : - Dans trois semaines, le 15 août précisément, le début de la campagne. Nous n’y sommes pas encore, quels pourraient être les thèmes phares de l’opération séduction du PDG ?

LOG : - Dans son discours d’investiture, le candidat Ali Bongo Ondimba a dit 11 fois ‘’ agir ensemble’’ en regardant l’avenir en toute ‘’confiance’’. Il ne peut pas y avoir meilleur leitmotiv.

Agir ensemble veut dire quoi ? L’action de développement de notre pays doit être une action collective. Cela veut dire aussi que c’est le candidat du rassemblement. Il ne vous a pas échappé que les gabonais ont besoin d’avoir confiance en leur leader.

La perte cruelle du président El hadj Omar Bongo Ondimba, que Dieu ait son âme, a laissé un peuple gabonais, meurtri, désemparé, qui aujourd’hui, a besoin d’un rassembleur, d’un leader qui puisse non pas seulement leur faire oublier cette grande peine, mais aussi les remettre sur la voie du travail.

Ce candidat là, le candidat Ali Bongo Ondimba, pour moi, réunit ces qualités.

GN/09

 
 
Article Publié le:   24/07/2009  à:   22:31:41  Par: GABONEWS (Gabonews.ga)
 


 
 
posté le 24-07-2009 à 11:51:55

Interview d'ABO à RFI-France 24 le 23 juillet 2009

 
 

Ali Bongo : «Les choses se sont passées le plus démocratiquement possible» (RFI, 23 juillet 2009)

 
Officiellement investi le 19 juillet dernier par le Parti démocratique gabonais (PDG) comme candidat à la présidentielle du 30 août prochain, Ali Bongo Ondimba se retrouve aujourd'hui en lice avec des barons du parti qui ont claqué la porte du parti en dénonçant la procédure de désignation du candidat. Dans une interview accordée à RFI dont nous publions des morceaux choisis, le candidat du PDG se prête aux questions sans ambages des journalistes africains sur son investiture, la solidité du parti, ses origines, la corruption ou encore l'alternance politique.
Les observateurs du monde entier de la scène politique gabonaise prédisaient à demi mots un coup d'Etat orchestré par vous au lendemain du décès de votre père Omar Bongo Ondimba. Il n'en est rien finalement, du moins dans sa conception classique, comme il nous a été donné d'assister au Togo ou en RDC, il semblerait que vous ayez été plus subtil dans l'approche, puisque le coup de force s'est opéré au sein même du parti de votre père, le PDG. Qu'est-ce que vous répondez à cette observation ?


«Je pense tout simplement ceux qui me connaissent vraiment n'avaient aucun doute et aucune inquiétude sur la manière dont les choses allaient se passer ici au Gabon. Je suis profondément légaliste et pour moi il n'a jamais été question de faire, comme vous l'avez suggéré, ce que l'on appelle vulgairement un coup d'Etat.

Cela ne vous a jamais tenté ? Vous ne vous êtes jamais dit que vous vous trouviez en position de force avec l'armée et que vous pouviez le faire sans attendre ?

On l'a vu ailleurs et nous estimons que cela n'a jamais été la bonne méthode. Le président Bongo nous a légué des institutions fortes, donc il n'était nullement question pour nous de pouvoir même envisager cette solution là. De plus, je tiens à faire remarquer que mes états de service plaident pour moi. Cela fait pas mal d'années que j'ai été associé au processus de démocratisation du pays et je ne vois pas pourquoi, après avoir lutté en tant que compatriote pour que nous puissions avoir une plus grande démocratie, que je sois, moi, le premier à venir lui porter un coup fatal.

Par rapport au «passage au forceps» au sein du PDG, votre parti dans lequel vous êtes vice-président. Est-ce un «passage au forceps» ? Est-ce que les règles démocratiques ont été respectées ?

Comment peut-on parler de forceps alors que nous avons enregistré 10 candidatures et que nous avons suivi un processus de sélection qui était une première dans notre pays. Je peux dire que les choses se sont passées le plus démocratiquement possible. Nous avons tous été auditionnés et c'est à la suite de nos auditions que les dirigeants du parti, notamment le comité de concertation et le comité permanent du bureau politique, ont pris la décision qui est la leur.

Et comment expliquer que des membres influents du parti, qui ont souvent fait route avec vous, puisque vous étiez avec un des nouveaux candidats dans le courant des Rénovateurs, contestent aujourd'hui ce système, se mettent en marge et soient candidats à leur tour ?

C'est très difficile pour moi de répondre à cette question. La seule question qu'on pourrait se poser est de savoir quelle aurait été leur réaction si c'est eux qui avaient été sélectionnés ? Je crois que lorsqu'on s'engage à jouer une partie de football, on ne s'engage pas à jouer au rugdby. On connaît les règles avant, donc on n'attend pas la fin du match, le coup de sifflet final, pour dire que, finalement, on n'était pas d'accord avec les règles du football et puis qu'on aurait préféré jouer au rugdby ou au handball. Je crois qu'au départ tout le monde connaissait les règles, tout le monde savait comment cela allait se passer.

Toutes les règles ont été respectées jusqu'au bout ? Il n'y a pas eu d'arrangements souterrains qui feraient que ce soit vous qui bénéficiez des amitiés de votre papa ?

Je pense que c'est faire injure aux dirigeants du parti qui sont des gens sérieux et qui ont tout simplement appliqué les statuts de notre parti, statuts qui ont été acceptés par tous lors du Congrès de septembre 2008. A partir de ce moment là tout le monde connaissait la règle du jeu. Je pense que tout ceci s'est passé normalement. Le processus a été même plus long dans la mesure où la concertation nous demandait que des contacts soient pris, que les membres du comité permanent du bureau politique prennent leur temps ; ce qu'ils ont fait. Encore une fois les choses se sont bien passées et je pense que le parti en est sorti renforcé et encore plus fort.

Le PDG ne vit-il pas le début de sa fin ?

C'est une question qui nous fait un peu sourire. On a tellement prophétisé la fin du PDG. Je peux vous dire que le congrès que nous avons tenu hier a été une bonne réponse à tous ceux qui étaient dans le doute.

Mais cela n'a empêché qu'il y en ait d'autres qui présentent des candidatures indépendantes alors qu'ils étaient membres du PDG.

C'est plutôt un signe de vitalité au niveau du discours, du débat. Et tous les observateurs auraient été plus sceptiques s'il n'y avait eu qu'un seul candidat.

Il se trame des rumeurs sur vos origines. Est-ce un handicap ou craignez-vous un spectre à l'ivoirienne ?

(Rires) Ceux qui affirment cela sont des très mauvais connaisseurs de l'histoire.

Mais d'où vient la rumeur ?

Certainement parce qu'à l'époque de la guerre du Biafra, un certain nombre d'enfants du Biafra se sont réfugiés au Gabon, certains son restés, certains sont partis.

Mais pourquoi cela tombe sur vous ?

Allez le demandez à ceux qui affirment ce genre de rumeurs. (…) Ceux qui font cela ne me font pas injure à moi, ils font injure à mes parents. Je crois que les mêmes gens qui ont fait confiance à Omar Bongo pendant 40 ans, pensent qu'il allait leur mentir sur un sujet comme celui là. C'est ridicule. (…) Je suis un des rares Gabonais qui ont grandi devant les yeux de la Nation.

N'avez-vous pas peur que les affaires familiales se retournent contre vous ? On a cité votre nom dans l'affaire des biens mal acquis...

Ceux qui ont cité mon nom sont très mal informés.

Vous voulez dire que vous ne possédez rien à Paris de ces appartements ou ces véhicules de luxe dont on parle souvent ?

Ne soyez pas ridicule. Je dis encore une fois que ceux qui prétendent connaître un certain nombre de choses sur moi ne savent rien. Je ne redoute rien et je ne crains rien.

Le jour du décès du président Bongo Ondimba, il y a eu fermeture des frontières et déploiement d'auto-mitrailleuses devant le siège de l'UPG, le principal parti de l'opposition. Est-ce que vous n'utilisez pas vos fonctions et vos positions pour maintenir la pression et faire peur à vos adversaires ?

Je crois simplement que vous avez été très mal informés. Certes les frontières ont été fermées 24 heures. Simple mesure conservatoire. A ce moment là le chef de l'Etat vient de décéder, le vice-président, le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale étaient hors du territoire national et donc les frontières ont été fermées 24 heures en attendant le retour de ces personnalités là, c'est tout. Ensuite, concernant le déploiement de chars devant le siège de l'UPG, cela ne s'est pas du tout passé comme ça et nous n'avons jamais déployé de chars devant la demeure de celui-ci.

(…) Ce qui est clair c'est qu'un officier général est allé rencontré le président de l'UPG pour lui signaler que l'armée était prête à assurer sa sécurité si tel était son désir. Si cela avait été son désir, la chose aurait été faite. Mais il ne l'a pas souhaité et le général est rentré chez lui. Il n'y a jamais eu de char garé devant chez lui.

«Chaque vache lèche son veau» dit un proverbe africain et on sait qu'au Gabon on ne gouverne qu'avec la France. Alors ,monsieur Ali Bongo, quel rapports avez vous avec Paris ? Avez-vous été bien introduit ?

Personnellement j'ai de bons rapports avec les autorités françaises, ne serait-ce que dans les fonctions qui sont les miennes. J'ai connu plusieurs ministres de la Défense. La France est notre premier partenaire en matière de coopération militaire et pour l'instant cela se passe très bien.

Vous avez récemment rencontré le président Sarokozy.

Oui quand il est venu à Libreville.

Pas avant ?

Je l'avais rencontré il y a déjà plus d'un an à Paris, oui.

Donc vous étiez déjà en préparation.

Je l'ai rencontré dans le cadre de mes fonction puisqu'il s'agissait aussi de parler avec lui de coopération militaire entre le Gabon et la France et de la révision des accords de défense.

Le corbeau ne comprend rien du langage du rossignol. Monsieur Ali Bongo, la mauvaise maîtrise des langues locales gabonaises n'est-elle pas un réel handicap pour votre campagne ?

Qui est le corbeau et qui est le rossignol ? C'est un mauvais procès d'intentions que l'on me fait. Nous avons une cinquantaine de dialectes au Gabon. A supposer que j'en parle un, il y en aurait 49 que je ne parle pas. Alors quelqu'un peut il être élu simplement parce qu'il parle un dialecte alors qu'il ne va pas parler les 49 autres ?

Peut on faire une campagne dans l'arrière pays sans parler les dialectes lorsque l'on rencontre les électeurs ?

Ceux qui avancent certaines choses sont très mal renseignés. Je comprends mon dialecte et le parle peu, tout simplement par coquetterie parce que je n'ai pas un bon accent et pour éviter de déclencher l'hilarité je m'abstient de le parler alors que je le comprends bien.

On a beaucoup parlé des rivalités de famille avec votre soeur Pascaline. Les choses se sont elles arrangées en famille et le beau-frère Toungui a-t-il renoncé à ses ambitions à votre profit ?

Là encore je dirais qu'il ne s'agissait que de fantasmes de certaines plumes. Curieusement c'est toujours à l'extérieur de votre famille que les gens pensent mieux vous connaître. Apparemment il y a des spécialistes de Pascaline, d'Ali Bongo et autres, et qui connaissent mieux que nous-mêmes ce qui se passe dans notre propre famille. Les choses sont très simples. Pascaline c'est ma soeur et je pense un peu mieux la connaître que d'autres. Il n'a jamais été question que nous puissions être divisés.

Même si son mari avait eu des ambitions d'occuper le fauteuil que vous voulez occuper aujourd'hui ?

Au Gabon, chaque citoyen est libre.

Vous voulez dire que votre beau-frère n'a jamais essayé d'être candidat à la présidentielle et que cela aurait pu apporter des dissenssions dans la famille ?

Est-ce qu'il vous l'a dit ? Je voudrais savoir à qui l'a-t-il dit ? Apparemment nous avons des spécialistes qui savent lire et décoder les affaires familiales. Et apparemment ils ont une meilleure méthode de lecture que moi, alors j'aimerais bien qu'ils puissent m'en faire profiter de temps en temps.

Monsieur le ministre, dans votre discours de dimanche, vous avez lancé un appel sous forme de promesses pour une meilleure répartition des richesses nationales et surtout pour une lutte acharnée contre la corruption. Pourquoi faudrait-t-il vous croire quand on sait que vous êtes un pur produit de cette corruption au Gabon ? Avez vous conscience du fait que lutter contre la corruption reviendrait à vous attaquer inévitabelement à des dignitaires du système Bongo, des dignitaires qui vous ont certainement aidé ?

Je vous remercie pour cette question, encore que je ne sais pas d'où sort cette affirmation de dire que je suis un pur produit de la corruption. Au Gabon, nous connaissons notre pays, nous connaissons ce qui va bien, nous connaissons ce qui ne va pas bien. Sur cette question du partage, c'est une question essentielle. Cette notion de partage va devenir pour nous une vraie religion. Si je suis cette affirmation qui a été faite que je suis un pur produit de la corruption, pourquoi diable me mettrais-je dans les difficultés en venant parler de quelque chose comme cela. Je continuerais à profiter du système, pourquoi viendrais-je dire moi qu'il faut arrêter cela.

Cela peut-être une promesse électorale ?

C'est très dangereux de venir faire des promesses électorales de ce genre. Je ne suis pas quelqu'un qui avance des choses simplement comme cela. Ceux qui me connaissent savent très bien que je dis ce que je fais et je ferais ce que j'ai dis. J'ai un bilan dans le ministère qui est le mien, où il y a le plus de sanctions. Un, nous allons veiller à une meilleure répartition des fruits de la croissance ; deux, que nous récompenserons l'effort et le travail bein fait ; trois, que nous sanctionnerons là où il faudra sanctionner, sans exagération mais sans faiblesses non plus.

(…)

Est ce un avantage ou un handicap de s'appeler Bongo ?

Tout le monde semble dire que c'est un handicap. Du point de vue marketing c'est déjà un avanatge parce que mon nom est connu. La question est toujours la même lorsqu'on a un nom connu, c'est de se faire un prénom. Je me suis fait un prénom au Gabon, de là ne vient pas le problème. Mon problème vient du fait que les gabonais m'ont vu grandir, ma silhouette est connue, mais ils ne me connaissent pas.

Pourquoi ?

Pour une raison très simple. Dans nos traditions, le père est devant, l'enfant est derrière. Il est quand même difficile que de penser que j'aurais pu venir me hisser à son niveau et me mettre devant. Les mêmes qui me disent qu'ils ne me connaissent pas auraient été les premiers à me pourfendre.

Le reproche qui a été fait à votre père c'est la longévité au pouvoir, d'avoir fait 41 ans. Aujourd'hui vous aspirez à occuper le même fauteuil, peut on avoir la certitude que vous n'allez pas rester aussi 41 ans aux affaires ? Est ce qu'il peut y avoir une chance d'alternance au pouvoir ? Est ce que vous y pensez, à vous éterniser vous aussi au pouvoir pour faire 2 générations de Bongo à la tête du Gabon ?

Etant donné que j'en ai déjà 50 ans, plus 40 ce sera difficile. Ce n'est pas du tout l'objetcif qui est le mien. Je suis pour l'alternance, mais cette alternance, c'est le peuple qui en décide.

Est ce que vous vous êtes pour un nombre limité de mandats ?

Je crois que c'est une question qu'il faut regarder calmement et sereinement, plutôt que de vous répondre tout de suite ce que les gens veulent entendre. Je ne veux pas être comme ces gens qui se précipitent à répondre parce que c'est dans l'ère du temps d'être pour les limitations de mandats et puis demain ils vont commencer à se gratter la tête pour savoir comment tripatouiller la Constitution pour changer cela. Je crois que c'est un problème très sérieux et qui doit être regardé en profondeur pour voir quels sont les axes de réflexion. Si on parle de limiter les mandats, c'est peut être tous les mandats qu'il faut limiter, pourquoi seulement certains et pas d'autres.

Mais vous personnellement, vous aspirez à rester aux affaires combien de temps si vous y arrivez ?

Dieu seul sait. Mais encore une fois je peux vous dire que je ne vais pas m'éterniser au pouvoir pour la plaisir de m'éterniser au pouvoir».


 Publié le 24-07-2009    Source : Gaboneco.com     Auteur : Gaboneco   
 


 
 
posté le 23-07-2009 à 20:37:36

"Le partage sera une vraie religion", Ali Bongo Ondimba sur RFI

"Le partage sera une vraie religion", Ali Bongo Ondimba sur RFI

Libreville, 23 juillet (GABONEWS) – Répondant aux journalistes internationaux sur Radio France Internationale (RFI), ce jeudi, le Porte-étendard du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba, 50 ans, a déclaré que s’il était élu, il ferait du partage « une vraie religion ».

Le candidat du PDG, qui répondait à l’une des nombreuses questions sur son éventuelle action à la tête du pays après la prochaine élection présidentielle, a reconnu que le Gabon n’avait pas eu une bonne croissance économique ces temps derniers.

 

A ce titre, il a indiqué qu’il faudra que le pays connaisse une croissance soutenue pour favoriser un meilleur partage.

GN/LSAB/DCD/09

 
 
Article Publié le:   23/07/2009  à:   17:47:40  Par: GABONEWS (Gabonews.ga)
 


 
 
 

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Je vote ALI. C'est le MEILLEUR. C'est le SEUL qui ne MENT PAS au peuple gabonais et qui ne pense pas à son VENTRE!