LIBREVILLE,
20 juillet (Infosplusgabon) - Le candidat Ali Bongo Ondimba est
considéré par ses pairs comme une personnalité dynamique capable
d’imprimer de nouvelles réformes et de fixer pour le Gabon, le cap pour
une nouvelle ère plus respectueuse du bonheur des populations mais
également de développer les infrastructures routières qui font défaut
dans un pays producteur de pétrole profondément touché au cours de ces
dernières années par le chômage et la montée des revendications
sociales.
Déjà à l’entame de ce congrès dominé par
l’investiture attendue d’Ali Bongo, « le plus dynamique, le plus enclin
aux changements utiles », selon le Secrétaire général du PDG qui a
précisé que « ce Congrès (...) est d’une grande portée parce qu’il a
lieu juste au moment où notre Parti doit faire face aux défis
d’emporter cette élection présidentielle pour poursuivre et améliorer
sereinement, la noble et exaltante œuvre de notre Président Fondateur,
le développement de notre pays, le Gabon ».
Poursuivant son
propos, Faustin Boukoubi, optimiste, a réaffirmé que « nous envisageons
l’avenir avec sérénité et confiance. Notre expérience, les
enseignements que nous tirons du passé, de nos réussites, mais aussi de
nos échecs, aucun humain n’étant infaillible, font des cadres du PDG,
les acteurs politiques les plus aptes à assurer la plus haute fonction
de l’Etat ».
« Nous n’avons pas peur d’engager des changements !
Nous changerons ce qui n’a pas marché, nous consoliderons et
améliorerons les nombreux acquis qui font la fierté des Gabonais », a
dit M. Boukoubi.
« Contrairement à nos détracteurs, nous ne
partirons pas de zéro, nous ne tâtonnerons pas. Nous irons de l’avant,
la tête haute. Ensemble nous réussirons à relever le défi du
développement, sans trahir la mémoire de notre Président Fondateur,
Omar BONGO ONDIMBA. Ensemble, nous gagnerons ! », s’est engagé Faustin
Boukoubi.
"Ses prédécesseurs à la tribune, la présidente de
l’Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG), Angélique
Ngoma, le président de l’Union des jeunes du Parti démocratique
gabonais (UJPDG), Philipe Nzengué Mayila, les délégués des fédérations
provinciales du PDG et plus d’une vingtaine de partis amis ont,
unanimement, pris l’engagement « ferme » d’apporter leur soutien à Ali
Bongo Ondimba pour une victoire « sans bavure » au rendez-vous du 30
aout 2009, rapporte la direction du parti.
(Infosplusgabon 20/07/2009)
FIN/IPG/PKL/2009
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Il faut que chaque héritier d’Omar Bongo Ondimba rende des comptes », Denise Mekam’ne
« Vous savez aujourd’hui, tous les candidats se réclament d’Omar Bongo Ondimba », s’est étonnée Denise Mekam’ne qui s’est, en outre interrogée : « Aujourd’hui, c’est ce que tout le monde dit : nous assumons l’héritage, nous avons un héritage commun. Mais, est-ce que nous l’assumons réellement tous ? » « Puisque si nous assumions tous cet héritage, certains ne se seraient pas mis en marge de ce que le PDG fait. Il faut être logique avec soi-même. Vous ne pouvez pas dire que vous assumez l’héritage d’Omar Bongo Ondimba, mais en même temps, vous vous soustrayez de la structure qu’il a mise en place, donc le PDG qu’il a fondé », a observé madame Mekam’ne, sans pour autant écarter le risque de brouillage du signal qu’émettra le PDG durant la campagne électoral à venir par les ‘’ex-camarades’’. « Evidemment, on peut penser à un brouillage de messages. Mais le gabonais n’est pas dupe. Il saura reconnaître ceux qui disent la vérité et ceux qui essayent de la maquiller. En même temps, ils vous disent que nous nous allons poursuivre le programme de société du Président Omar Bongo, m ais dans le même temps, ces personnes vous disent que le gabonais est pauvre, on a mal distribué. Ils critiquent en même temps ce qu’ils assument », a-t-elle conclu. « Au PDG peut-être j’y retournerais. Je ne fais pas du cinéma. Mon projet de société se fondera sur les ‘’ actes pour le Gabon’’ porté par le président Bongo à la présidentielle de 2005 avec une petite nuance » avait soutenu, mardi dernier l’ancien premier ministre, Jean Eyéghé Ndong, l’un des candidats indépendants au scrutin d’août, transfuge du Parti Démocratique Gabonais. Dans le même sillage que monsieur Eyéghé Ndong, Camisir Oyé Mba, ex-chef du gouvernement et André Mba Obame, ancien ministre, en course pour l’élection présidentielle, se réclament d’être porteurs de l’héritage du président fondateur du PDG. Dans cet optique, le spectre du télescopage de programmes de ces prétendants à la fonction présidentielle, semble réel, a reconnu Denise Mekam’ne en invitant, toutefois, « tout ceux qui croient au projet de société du PDG, toujours debout, à se mobiliser autour du candidat Ali Bongo Ondimba » dont la « main demeure tendue ». Jeudi, la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente a retenu 23 prétendants au fauteuil présidentiel avant la décision définitive de la Cour Constitutionnelle GN/09 |
Article Publié le: 24/07/2009 à: 23:18:09 Par: GABONEWS (Gabonews.ga) |
Question : - Madame le ministre, vous avez été maintenue dans le nouveau gouvernement que nous appelons Biyoghé Mba I. Au lendemain de la formation de cette équipe, l’opinion s’interroge notamment sur le maintien de deux candidats à la présidentielle de la fin du mois d’août prochain. Quelle explication peut-on donner à cet état de fait ? Laure Olga Gondjout : - D’abord, je me réjouis que vous parliez du gouvernement Paul Biyoghé Mba I. Ce qui veut dire qu’au soir du 30 août, il y aura un gouvernement Paul Biyoghé Mba II. Vraiment, vous me donnez l’occasion de célébrer par anticipation la victoire du Parti Démocratique Gabonais auquel j’appartiens. Maintenant, en parlant du PDG, il ne vous a pas échappé que la majorité à l’Assemblée est celle du Parti Démocratique Gabonais et que c’est le parti majoritaire à l’Assemblée nationale qui désigne le premier ministre. Donc, le gouvernement actuel est un gouvernement du PDG. M. Paul Biyoghé Mba a proposé à Madame le Président de la République une équipe gouvernementale, une équipe de combat pour assurer le processus électoral qui va aboutir à l’élection du Président de a République. M. Ali Bongo Ondimba qui est le candidat du PDG à l’élection présidentielle n’a commis aucun impair en matière de procédure, et aucun texte législatif n’empêche tout candidat à l’élection présidentielle d’occuper une fonction gouvernementale, que ce soit bien dit. M. Ali Bongo Ondimba est une valeur sûre qui a un bilan positif de son action à la tête du ministère de la Défense et le premier ministre ne pouvait pas se passer de cette valeur sûre. Nous parlons aujourd’hui d’une armée en OR, une armée opérationnelle et républicaine. Nous avons un hôpital militaire, Hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIABO) où moi-même, je suis une patiente assidue et j’apprécie la qualité des prestations qu’offre cet hôpital. Nous avons le Prytanée militaire qui est un centre d’excellence désormais en raison de la qualité des enseignements et surtout et du choix démocratique des élèves qui doivent donc y fréquenter et j’en passe. Et puis, je pourrais même vous dire qu’ à l’époque où j’étais ministre des Affaires étrangères, avec lui ministre de la Défense, nous sommes allés défendre auprès de l’Union européenne le maintien de l’opérationnalité des aéroports du Gabon parce que nous étions frappés d’une sanction. C’est-à-dire que l’Union européenne menaçait de fermer tous nos aéroports et d’interdire tous nos avions de décoller du territoire gabonais parce que certaines normes en matière de sécurité aérienne n’étaient pas respectées. Nous sommes allés ensemble défendre ce dossier. Moi en tant que ministre des Affaires étrangères parce que c’était une question diplomatique, mais, lui en tant que ministre de la Défense donc il est allé défendre les intérêts du pays, il pouvait ne pas y aller. Nous étions accompagnés du ministre du Transport bien sûr, qui était le ministre du secteur, mais il aurait pu ne pas venir. Mais, il s’est dit que là, c’est quand même la défense des intérêts nationaux, ‘’je vais accompagner le ministre des Affaires étrangères et le ministre des Transports’’ et je peux dire que sa participation a été appréciée. Le premier ministre ne pouvait pas se passer d’une telle valeur au sein du gouvernement, aucun texte ne l’empêche d’être candidat à la présidentielle. Le gouvernement actuel est le gouvernement du Parti Démocratique Gabonais et il est le candidat du Parti Démocratique Gabonais. En plus, nous avons une autre valeur, moins sûr pour nous PDG, qui est le ministre Pierre Claver Maganga Moussavou qui n’a pas décliné l’offre que lui a faite le premier ministre à rester au gouvernement pour assurer le suivi des examens scolaires de façon à ce que les élèves qu’il a suivis, depuis quelques temps, puissent terminer brillamment leurs épreuves. Donc, voilà un peu pourquoi le premier ministre a maintenu aussi bien messieurs Ali Bongo Ondimba que Pierre Claver Maganga Moussavou. Maintenant, les autres qui n’ont pas été maintenus, ont démissionné. Ils se sont exclus du Parti en se portant candidats à l’élection présidentielle en qualité d’indépendants. Le PDG a ses règles. Nous ne pouvions pas les maintenir au gouvernement alors que là, ils venaient de violer la règle, le règlement. Je pense que ce n’était qu’un moment d’égarement et que ces compatriotes avec lesquels nous avons eu à collaborer, un jour, reviendront comme d’autres l’ont fait en son temps. Q : - M. Maganga Moussavou demeure au gouvernement par contre un autre candidat Paul Mba Abessole lui en est sorti, quelle explication apportez-vous ? LOG : L’explication que je peux aussi apporter est qu’il y avait une charte qui constituait la charte de la majorité présidentielle. En se portant candidat à l’élection présidentielle, le Vice premier ministre, Paul Mba Abessole, sortait ainsi de la charte de la majorité mais le premier ministre n’en a pas tenu compte. Il lui a proposé de faire partie de l’équipe gouvernementale et il a décliné l’offre pour se rendre plus disponible. Q : - Comment éviter toute polémique autour de la présence, au sein de l ‘équipe gouvernementale, des candidats à une élection majeure comme la présidentielle ? LOG : - Oui, c’est certain, vous savez que là c’est une élection exceptionnelle, une élection anticipée. Jamais nous n’avions connu un tel cas de figure et c’est sûr que le législateur tirera les enseignements de l’organisation de cette élection pour toiletter les textes, pour fixer d’autres critères notamment la compatibilité de la fonction gouvernementale avec celle de candidats à l’élection présidentielle et d’autres élections politiques. Ce sont des dossiers effectivement qui seront sur la table du gouvernement après l’élection présidentielle lorsque l’Assemblée reprendra ses travaux. Q : - Mme le ministre, la présidentielle à venir voit finalement 23 candidats sur la ligne de départ. L’opinion estime que « c’est trop ». Est-ce le signe de la vitalité de la démocratie gabonaise ? LOG: - Oui, je peux dire c’est un signe de la vitalité de la démocratie gabonaise. Mais moi, quand même, je suis interpellée par cette pléthore de candidats. Et quand je parlais tout à l’heure de toilettage des textes, je crois que quelque part le législateur devra fixer des critères pour être candidat à l’élection présidentielle. Parce que l’élection présidentielle est une chose tout à fait sérieuse. 23, c’est trop. J’espère et je compte sur la sagesse habituelle de la Cour Constitutionnelle pour opérer un choix savant de manière à réduire ce nombre. Moi en tant que ministre de la Communication, je ne vous dis pas les difficultés d’ordre matériel et technique que je vais avoir pour couvrir la campagne des différents candidats à l’élection présidentielle. 23 candidats supposent 23 équipes de journalistes et cadreurs pour suivre la campagne des différents candidats à ce scrutin. L’autre difficulté, c’est la faiblesse démographique du Gabon. 23 candidats pour près de 1 million 600.000 habitants. Est-ce qu’on est sérieux ? Je ne savais pas que le Président El Hadj Omar Bongo Ondimba avait autant d’héritiers parce que la plupart d’entre-eux se réclame de son héritage. Mais, s’ils se réclament de son héritage je crois que c’est dans les rangs du PDG, le Parti Démocratique Gabonais qui est sa création, qui est son œuvre qu’ils doivent venir exercer cet engouement qu’ils ont pour une meilleure présidence, pour une meilleure gouvernance du Gabon comme ils le prétendent. Et puis, de ces 23, de ces 22 autres candidats, parce qu’il ne vous a pas échappé que je suis quand même ministre du Parti Démocratique Gabonais, pour les 22 autres, je ne vois pas moi leur projet de société pour ceux qui en ont, pour ceux qui ont esquissé des idées de projets, ce qu’ils vont apporter de plus au peuple gabonais. Qu’il y ait peut être 3, 4 candidatures à l’élection présidentielle, de toutes les façons, on a eu en 93 et 98 jusqu’à 13 candidats. En ce qui nous concerne, nous, Parti Démocratique Gabonais, il est certain que par la qualité de notre projet de société, par la prestance de notre candidat, son expérience, son bilan positif, le score sera assuré. Q : - Mme le ministre, cette pléthore de candidatures n’est-elle pas aussi due à la modicité du cautionnement au Trésor Public à savoir 5millions de francs CFA? LOG : - Moi je suis tout à fait d’accord avec vous. Et quand je vous parlais du législateur et de la réforme du code électoral, ce sont des critères qu’il faudra intégrer. Parce que maintenant 5 millions, c’est facile à réunir effectivement. Le législateur fixera un montant qui permettra de rehausser le niveau du candidat à l’élection présidentielle. Q:- Ne pensez-vous pas qu’il y a un risque de prendre des mesures impopulaires qui pourraient se retourner contre le législateur ? LOG: - Je ne pense pas. Ce n’est pas faire de l’élitisme que de dire qu’il faut améliorer les conditions à la candidature de l’élection présidentielle. Simplement, je dis que c’est une chose sérieuse et je voudrais quand même ce soit des personnes qui ont une certaine envergure, qui ont un certain bilan politique et qui puissent accéder à cette position. Vous comprenez ?. 23 candidats, il y en a qui sont de parfaits inconnus. Vous pensez vraiment que le peuple gabonais pourra leur apporter son suffrage ? Je ne crois pas. Nous avons besoin aujourd’hui d’un candidat qui rassure, un candidat qui va poursuivre l’œuvre de développement, un candidat qui va améliorer l’offre de santé, l’offre d’enseignement, qui va assainir le climat des affaires, un climat des affaires qui va permettre un retour massif d’investisseurs, qui va permettre aux promoteurs gabonais de pouvoir compétir ici avec des investisseurs étrangers. Il faut l’émergence d’hommes d’affaires gabonais véritables. Autant de choses que promet le candidat que le Parti Démocratique et qu’il a proposé de réaliser. Q : - Concernant la couverture médiatique de la campagne en vue de la présidentielle, quelles dispositions avez – vous arrêté au Ministère de la Communication ? Q: - Tout d’abord, c’est une innovation. Nous voulons mettre une équipe de journalistes derrière chaque candidat, accorder une meilleure visibilité à la campagne de chacun des candidats pour que le peuple gabonais soit mieux informé, mieux édifié sur la capacité de chacun des candidats. C’est notre rôle, une mission républicaine. D’autre part, nous allons devoir communiquer d’avantage, informer quotidiennement l’opinion sur le déroulement de la campagne. Au niveau de la formation des journalistes, en étroite collaboration avec le Conseil National de la Communication, nous allons organiser un séminaire, pour les journalistes qui vont couvrir l’élection présidentielle. Nous allons permettre également l’arrivée ici de journalistes étrangers pour travailler en toute indépendance lors de la campagne électorale. J’évoquais les difficultés à couvrir la campagne, nous allons également mutualiser les équipes de journalistes et peut être aussi passer des partenariats avec des télévisions privées de façon à ce que nous puissions couvrir l’ensemble du territoire, que tous les gabonais puissent avoir le même niveau d’information en ce qui concerne le déroulement de la campagne électorale. Voilà à peu près ce que nous proposons. Mais je ne peux m’empêcher de dire quand même à cette occasion : respect de la déontologie. Q : - Dans trois semaines, le 15 août précisément, le début de la campagne. Nous n’y sommes pas encore, quels pourraient être les thèmes phares de l’opération séduction du PDG ? LOG : - Dans son discours d’investiture, le candidat Ali Bongo Ondimba a dit 11 fois ‘’ agir ensemble’’ en regardant l’avenir en toute ‘’confiance’’. Il ne peut pas y avoir meilleur leitmotiv. Agir ensemble veut dire
quoi ? L’action de développement de notre pays doit être une action
collective. Cela veut dire aussi que c’est le candidat du
rassemblement. Il ne vous a pas échappé que les gabonais ont besoin
d’avoir confiance en leur leader. |
Article Publié le: 24/07/2009 à: 22:31:41 Par: GABONEWS (Gabonews.ga) |
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Le candidat du PDG, qui répondait à l’une des nombreuses questions sur son éventuelle action à la tête du pays après la prochaine élection présidentielle, a reconnu que le Gabon n’avait pas eu une bonne croissance économique ces temps derniers.
A ce titre, il a indiqué qu’il faudra que le pays connaisse une croissance soutenue pour favoriser un meilleur partage. GN/LSAB/DCD/09 |
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Article Publié le: 23/07/2009 à: 17:47:40 Par: GABONEWS (Gabonews.ga) |
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