Objectif du blog : Mon pays est trop précieux pour le confier à un aventuriste mû par plus d'égoïsme et la peur de rendre compte un jour que par le bonheur du peuple. Mon pays est trop beau pour la laisser à celui qui, sans dignité aucune ne jettera aux gémonies par des actes déshonorables. Mon pays est trop riche pour le laisser à ceux qui ont voué un culte à la richesse et aux ambitions inconsidérées. Je choisis Ali pour sa modération et sa foi en Dieu. Je choisis Ali parce qu'il peut parler au monde entier pour relever le Gabon. Je choisis Ali pour le renouvellement de la classe politique. Il a fait ses preuves aux Affaires Etrangères et à la Défense. Je choisis Ali pour sa meilleure connaissance des problèmes contemporains. Je choisis Ali parcequ'il n'est pas son père et que c'est tous les autres en face qui font le système tant décrié. Ali ne pouvait ni mentir ni tromper son père. Ali ne pouvait ni voler ni être corrompu sans que cela soit su du monde entier. NOUS DEVONS PRENDRE LA BONNE DECISION LE 30 AOUT. Que Dieu nous assiste dans cette épreuve.
Explications : Pour comprendre le message d'Ali Bongo Ondimba, relisons ensemble un autre discours qui a fait date sous d'autres cieux et qui a eu un retentissement mondial: l'appel du 14 juin 1940 du général de Gaulle. Discours du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres le 18 juin 1940. Cet appel n'a pas été enregistré. « Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres. » Source: http://www.charles-de-gaulle.org/