En effet, souhaitant poursuivre et renforcer l’œuvre de son défunt père, Ali Bongo Ondimba, qui a été investi dimanche dernier comme candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) à la prochaine élection présidentielle anticipée compte, entre autres, faire de la route un facteur de développement et promouvoir l’emploi dans le pays.
Mais aussi, il aspire à redistribuer les richesses du pays afin de relever le niveau de vie et le pouvoir d’achat des gabonais. GN/LSAB/DCD/09 |
Article Publié le: 23/07/2009 à: 17:48:13 Par: GABONEWS (Gabonews.ga) |
Il est né le 9 février 1959 à Brazzaville, au Congo et a fait ses études secondaires au Collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine en France et s’inscrivit à la faculté de droit dès l’obtention de son baccalauréat. C’est au milieu des années 90 qu’il entre dans les allées du pouvoir en qualité de représentant personnel de son père Omar Bongo Ondimba avant de se constituer un solide réseau.
En 1989, il entre au gouvernement en qualité de ministre des Affaires étrangères. Mais la nouvelle Constitution datant de juin 1991 précise que les membres du gouvernement devront être âgés d’au moins 35 ans.
Ce n’est pas son cas. Ali Bongo Ondimba démissionne. Président du conseil d’administration (PCA)de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG), Ali Bongo Ondimba anime depuis, le courant des rénovateurs au sein du Parti démocratique gabonais (PDG- au pouvoir).
Mais son départ forcé du gouvernement en 1991 va porter un mauvais coup aux jeunes loups dont il fait partie. En 1996, Ali Bongo Ondimba et ses amis misent sur les élections législatives pour revenir au gouvernement.
Peine perdue. Candidat à la députation à Bongoville, dans le sud-est du Gabon, Ali Bongo Ondimba vient disputer la suprématie régionale avec le général Idriss Ngari, un des proches du président, ancien ministre de la Défense, ancien ministre des Travaux Publics et qui détient actuellement le portefeuille de la Santé publique et de l’Hygiène publique dans le gouvernement de Jean Eyeghe Ndong.
Cette lutte d’influence entre les deux hommes de génération différente ( Idris Ngari est né le 2 avril 1946 à Ngouoni, dans le Haut-Ogooué) va se poursuivre jusqu’ en février 1999. Ali Bongo Ondimba est nommé ministre de la Défense, en remplacement de Ngari, « muté » aux Transports.
En janvier 2002, le fils du président Bongo Ondimba est reconduit...jusqu’à ce jour. En dehors du champ politique, Ali Bongo préside le Conseil supérieur des Affaires islamiques au Gabon. Il avait failli en être débouté en 2007 à la suite de revendications internes, mais son père l’y a replacé.
Depuis qu’il est ministre de la Défense, Ali Bongo est soupçonné par ses ennemis "de se positionner dans la course à la succession de son père".
Par ailleurs, le PDG a demandé aux militants de s’inscrire massivement sur les listes électorales,
Au cours des précédentes élections tenues au Gabon lors des 15 dernières années, le taux d’abstention a été élevé, révélant l’existence de la fracture entre la direction du parti et ses militants à cause de nombreuses promesses non tenues, note-t-on.
En faisant cette déclaration, Alex Eckembe Ntsiantou justifie sa prise de position par le fait que le profil d’Ali Bongo Ondimba répondrait aux aspirations profondes des Gabonaises et Gabonais quant à la poursuite et la pérennisation des idéaux de paix, d’unité et de développement qu’a toujours prônés et entretenus le Père- fondateur du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) dont celui-ci est le porte-étendard pour la prochaine élection présidentielle.
Le Président de l’association « Bongo doit rester » estime que l’élection du futur président du Gabon doit absolument favoriser le renforcement de la cohésion nationale, le développement harmonieux et équilibré du Gabon, mais aussi et surtout « garantir à chaque Gabonais un logement décent, un emploi, une éducation efficiente, la santé et la justice ».
« Au-delà des capacités avérées ou non des uns et des autres à diriger notre pays, nous pensons que l’enjeu principal de cette élection est le développement du Gabon dans un élan d’unité nationale. Fidèle donc aux valeurs qu’a défendues Omar Bongo Ondimba, le BDR décide solennellement d’apporter son soutien au candidat du PDG, Ali Bongo Ondimba, investi lors du congrès extraordinaire du 19 juillet 2009 », a conclu le conférencier.
Ce mercredi le Mouvement « Bongo doit partir » de Daniel Mengara organise également une conférence de presse à l’occasion de laquelle il devrait annoncer sa candidature à l'accession à la magistrature suprême dont le scrutin a lieu le 30 août prochain. GN/MS/PA/DCD/09 |
Article Publié le: 22/07/2009 à: 15:53:09 Par: GABONEWS (Gabonews.ga) |
Fils du chef de l’État, il n’a jamais
affiché d’autre intention que celle de travailler aux côtés de son père. Mais
dans l’optique d’une future succession, beaucoup prêtent au ministre de la
Défense des ambitions présidentielles.
« Il n’y a pas de dauphin. Qui dit que la succession est ouverte ? Je serai
candidat en 2012 si Dieu m’en donne encore la force », a martelé Omar Bongo
Ondimba (OBO), âgé de 72 ans, au lendemain de sa réélection en décembre 2005.
Sans convaincre ses compatriotes ni décourager les prétendants au poste. Homme
d’expérience, OBO sait que le pays spécule, scrute, interprète les moindres
faits et gestes de son entourage et esquisse les scénarios d’une succession qui
obsède aussi bien les caïmans du marigot politique local que le citoyen lambda.
Et de toutes les hypothèses envisagées, celle d’un passage de témoin du
patriarche à son fils Ali Ben (49 ans) alimente l’essentiel des conjectures.
Bien que nommé en 1999 au poste de ministre de la Défense, Ali Ben Bongo
Ondimba n’est pas le seul membre de sa nombreuse fratrie à occuper un poste
stratégique dans les rouages de l’État. De tous les Bongo de la galaxie
familiale, on peut dire que le couple formé par Pascaline Mferri Bongo, 52 ans,
directrice du cabinet présidentiel, et son conjoint, le ministre de l’Économie
et des Finances Paul Toungui, est quasiment installé dans l’antichambre du
pouvoir. Pourtant, dans l’hypothèse d’une succession « à la togolaise », c’est
au fils cadet de 49 ans que la rumeur attribue un destin présidentiel. Comment
penser que « Baby Zeus » puisse demeurer hors jeu alors que son parcours
rappelle en bien des points celui de Faure Gnassingbé ? Il est vrai que ses
fonctions à la tête de la grande muette lui conféreraient un rôle clé en cas de
vacance du pouvoir. Et que, sexisme bantou oblige, on l’imagine plus facilement
que sa sœur prendre la suite du patriarche. En tout cas, ses adversaires, qui
sont convaincus qu’il a envie « d’y aller », préparent donc la bataille de «
l’après-Bongo » en le gardant dans leur ligne de mire.
Mais qui est donc cet homme dont les politiciens gabonais aiment tant parler ?
Les Librevillois l’aperçoivent parfois au volant d’un bolide roulant à vive
allure sur le boulevard du Bord-de-Mer. On l’a même vu parader en cabriolet
avec son ami le roi Mohammed VI en marge d’une visite officielle à Libreville
du souverain marocain. Cependant, malgré le rôle public qu’il a choisi
d’endosser, Ali Ben Bongo Ondimba n’aime pas les feux des projecteurs. Cet
homme au physique de catcheur tient, plus que tout, à rester discret. Aussi se
méfie-t-il de la presse, qu’elle soit locale ou étrangère. Alors que, depuis le
début de l’année, les médias français multiplient les reportages sur les biens
immobiliers détenus par sa famille en France, il n’est pas sorti de sa réserve
et a laissé des proches organiser la riposte en dénonçant une tentative de
déstabilisation du régime.
Premiers pas en politique
Né Alain Bernard Bongo avant de prendre le prénom d’Ali Ben lors de la
conversion de la famille à l’islam en 1973, il est le fruit du mariage célébré
en octobre 1959 entre Albert Bernard Bongo et Patience Marie Joséphine Kama. Le
jeune Ali est envoyé en France, où il effectue ses études secondaires au
collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, banlieue huppée de la capitale. Puis
il choisit d’étudier le droit à l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne. À
son retour au pays, dans les années 1980, son père l’intègre à son cabinet.
En 1989, il n’a que 28 ans lorsqu’il entre au gouvernement de Casimir Oyé Mba
comme ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la
Francophonie. Mais son séjour à la tête de la diplomatie est interrompu par une
disposition de la nouvelle Constitution votée en 1991 à la suite de la
conférence nationale. Le texte stipule que les membres du gouvernement devront
être âgés d’au moins 35 ans. Disqualifié, Ali démissionne et revient dans le
giron paternel, au palais du Bord de mer, parfaire son apprentissage politique.
Leçon numéro un : pas question d’attendre que le pouvoir lui soit servi sur un
plateau : « Quand je m’en irai, indiquait le chef de l’État gabonais dans une
interview à Jeune Afrique (J.A. n° 2305 du 13 mars 2005), si mon fils veut
faire de la politique, ce sera à lui de se débrouiller, de se faire élire au
suffrage universel. Les gens ne voteront pas pour lui juste parce que c’est le
fils de Bongo Ondimba. Il peut hériter de ma maison, de ma voiture. Mais il ne
peut pas hériter de la fonction présidentielle, qui appartient au peuple
gabonais. »
Manifestement, l’élève a retenu la leçon et semble être tenté de relever le
défi. Pour donner corps à son projet, il s’entoure de fidèles regroupés sous la
bannière du courant des « rénovateurs », créé avec la complicité active d’André
Mba Obame. Ce jeune Fang du Woleu Ntem, diplômé de sciences politiques à la
Sorbonne, a quitté ses fonctions de porte-parole du Mouvement de redressement
national (Morena, opposition), à la fin des années 1990, pour intégrer les
rangs du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). C’est grâce à lui que
le régime a pu négocier et obtenir le retour au Gabon de l’ancien opposant
radical Paul Mba Abessole, pour finalement instaurer le « consensus à la
gabonaise ».
Pour imposer leur marque et se faire les dents, les jeunes loups choisissent de
secouer le cocotier vieillissant de l’ancien parti unique pour en faire tomber
les apparatchiks jugés rétrogrades et peu favorables à l’ouverture
démocratique. Les « rénos », dont l’état-major se confond avec le cercle des
proches d’Ali tels qu’Alfred Mabika Mouyama ou Germain Ngoyo Moussavou, se
font, bien évidemment, beaucoup d’ennemis.
La sanction des urnes
La bataille va se prolonger sur le terrain électoral, où les « rénovateurs »
affrontent les caciques du PDG lors des élections législatives successives.
Avec un bonheur très relatif… Lors du scrutin de 1996, Ali Ben Bongo va tenter
de renforcer ses positions dans la province du Haut-Ogooué pour s’y tailler un
fief. Mais en voulant s’arroger le leadership régional, il entre en concurrence
directe avec son cousin le général Idriss Ngari, ancien chef d’état-major
devenu ministre de la Défense. C’est le début d’une rivalité politico-familiale
qui va animer le landerneau politique pendant plusieurs années, l’officier
supérieur - et candidat putatif à la succession d’OBO - étant perçu comme le
plus irréductible de ses ennemis. Sur le terrain, dans le berceau de la famille
à Lewaï (rebaptisée Bongoville), la campagne d’Ali Ben est handicapée par sa
faible connaissance de la langue locale. Ses discours prononcés en français à
l’adresse d’une population à la fois rurale et illettrée passent mal. « Il est
trop éloigné de son électorat. Il ne possède pas de résidence dans sa
circonscription, et ne se rend à Bongoville que pour se faire élire », persifle
un opposant. Conscient des difficultés rencontrées par son fils, le chef de
l’État a dû s’impliquer dans la campagne. Le coup de pouce aura été salutaire :
une fois élu, le jeune député va pouvoir poursuivre son ascension.
Adversaires et ennemis intimes
Janvier 1999 : quelques semaines après la réélection de son père à la
magistrature suprême, Ali Ben prend définitivement l’avantage. Il fait son
retour au gouvernement, en remplaçant Idriss Ngari à la tête du ministère de la
Défense. Après un passage plutôt discret aux Travaux publics, le général a été
nommé ministre du Tourisme et des Parcs nationaux lors du remaniement du 4
février dernier.
Si OBO se charge d’écarter les concurrents, le chemin qui mène au pouvoir reste
parsemé d’embûches. Comme pour le mettre en porte-à-faux, certains ont même
propagé une rumeur prêtant au fils le projet de perpétrer un coup d’État contre
son père. « Ils ont dit que nous voulions envoyer le président en retraite à
Sainte-Hélène [l’île britannique où fut exilé Napoléon après la défaite de
Waterloo] » raconte son ami, le ministre de l’Intérieur André Mba Obame.
Comme il est parfois périlleux de s’en prendre au chef des « rénovateurs »,
certains préfèrent discréditer ses proches. Ainsi Mba Obame a lui-même été
accusé en septembre 2006 d’avoir tenté de « vendre » l’îlot de Mbanié à la Guinée
équatoriale. La polémique pourrait bien n’avoir été qu’un contrecoup consécutif
au débarquement médiatisé d’Ali Ben Bongo sur ce bout de terre présumé riche en
pétrole et dont la souveraineté est revendiquée par Malabo. En effet, le 26
février 2004, le ministre de la Défense, encadré de gendarmes et de caméras de
télévision, réaffirmait de manière tonitruante la « gabonité » de Mbanié,
soignant ainsi sa réputation auprès des plus nationalistes. Pour Mba Obame, les
accusations portées contre lui n’avaient qu’un seul objectif : « Mettre à mal
les relations de confiance qui règnent entre le père et le fils. »
Au-delà de la rumeur publique, le ministre de la Défense doit également faire
face à l’adversité au sein même du gouvernement. Par exemple, Ali, qui soigne
sa popularité au sein de la troupe, a particulièrement mal pris le « blocage »
par le ministre de l’Économie et des Finances, son beau-frère Paul Toungui, de
l’achat d’un hélicoptère affecté à l’hôpital militaire de Libreville. « Il est
normal qu’un ministre aussi dépensier soit quelque peu freiné par le grand
argentier, dont le devoir est de veiller à la réduction des dépenses de l’État
», relativise un haut fonctionnaire. Néanmoins, son entourage se plaint de ce
que les réalisations du ministre de la Défense ne sont pas appréciées à leur
juste valeur, à l’instar de l’École d’application du service de santé
militaire, qui ouvrira au deuxième semestre de 2009.
Après avoir passé presque une décennie à la Défense, Ali Ben Bongo Ondimba
affiche un bilan appréciable. Et de toutes les réalisations à son actif, c’est
sans doute de la création d’un corps spécialisé du génie militaire qu’il est le
plus fier. Même si, sur ce sujet encore, il a dû affronter bien des réticences
: un témoin se souvient d’un Conseil des ministres au cours duquel Idriss
Ngari, alors en charge des Travaux publics, s’est fermement opposé à
l’affectation de cette unité militaire à la réfection urgente d’un tronçon
routier névralgique dégradé par la saison des pluies. Et le général n’est pas
le seul à faire la grimace face à l’opération de charme de son cousin en
direction de la troupe. Il est vrai que, pour soigner sa popularité auprès des
bidasses, Ali Ben ne lésine pas sur les moyens : distribution d’uniformes
gratuits, dotation en véhicules de patrouille Mercedes tout-terrain, etc. Les
nominations et les promotions font également l’objet d’un décryptage au laser,
chacun y cherchant confirmation que ce potentiel prétendant à la présidence «
place » ses hommes - souvent de jeunes officiers - aux postes clés de l’armée.
L’un des hommes les plus en vue de cette galaxie est incontestablement son
ancien aide de camp Rock Ongonga, le patron du Régiment parachutiste gabonais
(RPG). Mais la promotion de ses proches vaut au ministre de la Défense d’avoir
des relations distantes avec son cousin, le général Jean Ntori Longho, chef
d’état-major des Forces armées gabonaises, qui désapprouverait, entre autres,
la présence de conseillers étrangers (notamment un ressortissant béninois) dans
l’entourage d’Ali Ben. L’ancien patron de la gendarmerie, le général
Jean-Pierre Doumbeneny, nourrirait également un certain ressentiment à
l’encontre de son ministre de tutelle. Officier supérieur proche de la
retraite, il n’aurait pas apprécié d’avoir été remplacé en 2002 par le général
Honoré Oléry.
Réseaux et carnet d'adresses
Côté business, Ali Ben reste volontairement en retrait, contrairement à son
frère cadet, Christian. Âgé de 39 ans, ce diplômé en finances a été nommé en
décembre 2002 directeur général de la Banque gabonaise de développement (BGD).
Préférant le secteur privé à la scène politique, il s’est illustré en 2006 en
participant à la création de Gabon Airlines, transporteur aérien qui a repris
les droits de trafic de la défunte Air Gabon. Un temps directeur de la
compagnie, Christian Bongo a dû finalement céder les commandes à Michel Tomi et
André Giacomoni, gérants de PMU et de casinos en Afrique centrale, réputés
proches d’Ali Ben.
Parmi les autres « connexions » d’Ali Ben dans les milieux d’affaires, on peut
notamment citer Jean-Pierre Oyiba, directeur de l’Office des ports et des rades
du Gabon (Oprag), entreprise dont le ministre de la Défense préside le conseil
d’administration. Enfin, il est également proche de l’assureur français Édouard
Valentin, dont il a épousé la fille. Le patron de la compagnie Ogar est, par
ailleurs, un conseiller très écouté du chef de l’État.
Si ce dernier est détenteur d’un pouvoir à la fois temporel et spirituel en
tant que khalife général de l’islam au Gabon, Ali Ben, quant à lui, préside le
Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAIG). Quoique les musulmans du
pays - pour la plupart des immigrants venus d’Afrique de l’Ouest - ne
représentent que 1 % de la population, la fonction a l’avantage d’offrir une
fenêtre sur le monde islamique et, surtout, un contact avec des bailleurs de
fonds du golfe Arabo-Persique. Toutefois, ses réseaux, construits notamment
lors de son passage au ministère des Affaires étrangères, demeurent
relativement modestes en dehors du pays. Contrairement à la majorité des ténors
politiques gabonais, il ne semble pas disposer de relais privilégiés parmi le
personnel politique français, dont son père reste l’un des principaux
interlocuteurs en Afrique francophone. Compte tenu de la très grande proximité
entre Paris et Libreville, ce manque de « connivence » pourrait être considéré
comme un handicap pour quiconque envisagerait, un jour, de briguer la
succession du « Boss ». Mais plus qu’un bon carnet d’adresses, c’est sans doute
le charisme qui permettra au successeur d’Omar Bongo Ondimba de faire la
différence. Le goût d’Ali Ben pour la discrétion, voire pour le secret, ne
plaide pas en sa faveur. Mais si le fils du président a choisi aujourd’hui de
s’effacer pour ne pas « gêner » le Boss, rien ne dit qu’il ne parviendra pas un
jour à « faire oublier le père ». Au sens freudien du terme, bien sûr !
Source: jeuneafrique.com
Libreville, 19 juillet (GABONEWS) – Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi, a décliné lors du Congrès extraordinaire de cette formation ce dimanche à la Cité de la démocratie de Libreville, les critères qui ont conduit à la désignation d’Ali Bongo Ondimba, 50 ans, à l’investiture pour la présidentielle d’août prochain.
Militant du
PDG depuis 1981, le camarade retenu a occupé, tour à tour, les fonctions
suivantes : membre du Comité central lors du troisième (3e) congrès
extraordinaire du 2 au 3 mars 1983.
Représentant personnel du président Fondateur et, à ce titre, membre de droit
du Bureau politique en 1984.
Membre élu du Bureau politique lors du congrès ordinaire des 17 et 20 septembre
1986, vice président intuitu personae lors du huitième (8e) congrès ordinaire,
dit congrès de la « Refondation » du 19 au 20 juillet 2003.
Réélu en cette qualité au neuvième (9e) congrès ordinaire dit « Congrès » de
l’espoir des 19, 20 et 21 septembre 2008.
Ce camarade s’est engagé sur le programme de politique générale du PDG adopté
lors du congrès de l’espoir et à veiller à une redynamisation plus accrue des
synergies entre les instruments d’action du PDG ainsi qu’au bon fonctionnement
des structures du parti pour une meilleure efficacité.
EXPERIENCE POLITIQUE
Elu député PDG en 1990 après la Conférence nationale, réélu en 1996 en 2001 et
en 2006, il a siégé à l’Assemblée nationale pendant sept (7) ans, de 1991 à
1998.
Membre du gouvernement de 1989 à 1991 en qualité de ministre des Affaires
étrangères, il réintègre le gouvernement en 1999 en qualité de ministre de la
défense nationale, fonction qu’il occupe jusqu’à ce jour.
Il a été un acteur important des temps forts de la vie politique de la nation,
notamment la Conférence nationale qui a conduit à l’ouverture démocratique en
1990.
La négociation puis la signature des Accords de Paris en 1994, la conclusion
des Accords Arambo entre la majorité présidentielle et l’opposition en 2005.
AUTRES ATOUTS DU CANDIDAT
L’audition du candidat nous a permis de noter ce qui suit :
Son engagement à poursuivre et à consolider l’héritage commun légué par le
président Fondateur à savoir, la concertation permanente, le consensus, la
cohésion sociale, le patriotisme, l’unité nationale, la paix et le
développement harmonieux du Gabon, sa capacité d’ouverture, de rassemblement,
et de dialogue, sa volonté à construire un Gabon plus productif, plus prospère,
plus juste et plus équitable.
En outre, l’assemblée délibérante a relevé que le candidat constitue un trait
d’union entre les générations, fait participer toutes les composantes
sociologiques du pays au sein de son cabinet et dans l’administration de la
Défense nationale.
Par ailleurs, quelques réalisations à son actif, sur les hautes instructions du
Président de la République, méritent d’être relevées à savoir : le Prytanée
militaire, ouvert à tous les enfants gabonais, sans distinction de classe
sociale, seul établissement qui permet aujourd’hui de promouvoir l’excellence dans
le système éducatif de notre pays.
La construction des casernes, le renouvellement de certains équipements,
notamment militaires, qui garantissent une meilleure sécurité de notre pays.
La réhabilitation de la flotte de Forces Aériennes Gabonaises, la construction
de l’Hôpital d’Instruction des Armées, fleuron du système sanitaire, ouvert à
tous les compatriotes.
La dynamisation du génie militaire qui participe au développement des
infrastructures, la promotion de l’excellence dans la gestion des ressources
humaines des Forces de Défense.
En outre, l’Assemblée délibérante a noté l’attitude exemplaire manifestée par
le candidat retenu, qui s’est abstenu des déclarations publiques dans les
réunions politiques et dans les médias en attendant la décision des instances
qu’il a sollicitées.
GN/09,GABONEWS, le 19/07/2009 à 19:14:38. www.Gabonews.ga
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