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Titre du blog : Ali Bongo Ondimba...Nzanfe Fe
Auteur : Neessy
Date de création : 23-07-2009
 
posté le 25-07-2009 à 12:53:23

ABO au service de la santé des gabonais

SANTÉ MILITAIRE/ HÔPITAL D'INSTRUCTION DES ARMÉES OMAR BONGO ONDIMBA

Ali Bongo s'insurge contre le mauvais comportements qui décrédibilisent cette structure sanitaire de pointe

La visite qu'il a effectuée au sein de cette unité sanitaire dotée d'une technologie de pointe adaptée aux besoins de l'heure, a permis au patron de la défense gabonaise d'interpeller les uns et les autres sur la nécessité de faire de cet Hôpital d'instruction des armées Omar Bongo Ondimba, un établissement de référence en matière de santé.

LE ministre de la Défense nationale, Ali Bongo Ondimba, en visite à l'hôpital d'instruction des armées Omar Bongo Ondimba, s'est insurgé contre les comportements négatifs observés depuis un certain temps. Ces comportements, qui vont de la mauvaise réception des malades jusqu'aux mauvaises petites combines familiales, ethniques, provinciales ou frontalières en passant par le manque de niveau d'un certain nombre des personnels qui exercent, ont été décrié par le numéro un de la Défense nationale.

Interpellant les uns et les autres sur la nécessité du retour des bonnes moeurs en vue de redorer le blason de cette structure sanitaire de pointe, Ali Bongo a rappelé au personnel "qu'il est bien vrai que les problèmes de santé existent dans notre pays et c'est conscient de cette réalité que nous avons voulu répondre favorablement, malgré le contexte souvent difficile dans lequel nous évoluons, à la préoccupation de nombreux compatriotes. Le président de la République et le ministre de la Défense ont accompli leur devoir en vous dotant d'un hôpital qui est placé parmi les plus enviés dans la sous-région. Il appartient désormais à vous d'accomplir le vôtre en faisant correctement votre travail".

Tout comme il les a invités à une remise à niveau permanente du personnel par l'entremise des formations internes, car : "vous évoluez dans un contexte scientifique où tous les jours, il y a des innovations et ne devait être là que ceux qui ont le niveau requis et ceux qui sont formés correctement. Il ne saurait donc être question de relâche. Ne prêtez pas le flanc aux critiques négatives".

C'est d'ailleurs dans cette optique que le numéro un de la Défense qui a dit que nous avons tout mis en oeuvre pour que les médecins militaires travaillent dans les meilleures conditions a précisé que: "Ce qui compte le plus n'est pas la structure, mais plutôt ce que valent les hommes qui y exercent".

Face à certains comportements négatifs qui font naître des suspicions de combine familiale, ethnique, provinciale ou frontalière au sein de cette unité sanitaire, le ministre d'Etat a invité les uns et les autres à éviter de tels gestes qui sont de nature à ternir l'image non seulement de l'hôpital, mais surtout du militaire qui doit être avant tout un modèle : "nous avons appris qu'ici, les rendez-vous ne suivent pas les rangs, ne participons pas à notre propre mauvaise publicité. Mais soyons plutôt à l'affût de tout ce qui se fait le mieux".

S'adressant aux dirigeants de l'hôpital, Ali Bongo a leur a demandé d'être à la hauteur de transmettre leurs connaissances aux moins nantis pour non seulement une meilleure collaboration, mais surtout pour obtenir les résultats qu'on attend d'eaux.

Soulignons qu'évoquant le problème du taux de mortalité croissant au sein de ce centre hospitalier, le ministre d'Etat a demandé aux médecins de tout faire pour freiner cette situation qui donne une mauvaise image à cette structure alors que : "très souvent les parents amènent les malades à l'HIAOBO lorsqu'il avent qu'ils n'ont plus aucun espoir dans les différentes lors qu'ils savent qu'ils n'ont plus aucun espoir" a-t-il expliqué avant d'indiquer que : nous sommes dans un monde de compétition permanente, ne décevez pas le chef de l'Etat, prenez soin de ce qui coûte extrêmement cher, ayez la qualité d'accueil, de soins et d'alimentation des malades, car je sais compter sur vous Et je n'attends pas de vous une réponse aujourd'hui, j'attends de vous une réponse tous les jours".

Toutefois, il convient de signaler que sur le plan de la statistique, le constat révèle que sur les 9035 malades reçus à l'HIAOBO dans les différents services et comptant pour le premier trimestre et le mois d'avril 2007, il y a eu 1550 hospitalisations et 65 décès. Les taux de décès les plus élevés sont essentiellement dus à la rétrovirose, à l'AVC et à l'hypertension, sans oublier ceux qui meurent avant qu'un traitement ne leur ait été administré.

Source : Journal L'Union Plus du 24/05/2007